Un petit peu sur le flashmètre...
Malgré le nombre hallucinant de blogs et « tutos » qui assurent que l'utilisation du flashmètre/posemètre indépendant (qui n'est rien d'autre qu'un luxmètre) est inutile en photo numérique, il n'y a pas d'autres moyens sérieux pour mesurer la lumière, continuer et flash. Et pour s'assurer d'une exposition parfaitement adaptée à la plage dynamique de son capteur numérique.
Le posemètre indépendant fait gagner un temps très précieux, évite les « photos-tests » à répétition (et donc l'épuisement des modèles et du matériel), et surtout permet de mesurer la lumière incidente (à la différence du posemètre intégré) et d 'avoir une mesure exacte.
Le flashmètre/posemètre permet également de mesurer son ensemble de lumière avant que le sujet ne prenne place.
Ce qui est un confort pour le modèle, une garantie qu'il arrivera en pleine forme physique et psychologique pour le tir. On évitera aussi un vieillissement prématuré du maquillage.
Pourquoi mesurer ?
Il ya beau y avoir certains musiciens qui ont « l'oreille absolue », il n'existe aucun photographe qui possède « l'œil absolu ». Et, même en lumière continue, il est très difficile de détecter des variations d'un dixième d'IL d'écart sur une lumière et surtout de les quantifier.
L'idée, parmi beaucoup de photographes débutants, que le flashmètre/posemètre est un instrument de photographe académique et que la « vraie création moderne » peut s'en passer est souvent liée à une méconnaissance complète de son utilisation et de son intérêt. Pourtant, il n'y a pas d'autres moyens de mesure.
L'écran LCD ne présente qu'un aperçu JPG, délatrice en courbe standard, qui n'est qu'une représentation erronée et trompeuse du RAW. L'histogramme, s'il permet d'avoir une idée statistique de la répartition des couches de couleur, ne permet pas non plus de mesurer les quantités de lumière.
Nous savons combien il semble difficile, pour ceux qui ne l'ont jamais utilisé, de sauter le pas ; mais je vous assure que si vous n'en passez pas par là, vous vous condamnez vous-même à errer dans votre pratique de la photographie.
Tous les grands photographes ont utilisé des techniques pour quantifier leur exposition (méthode du Zone system, cellule...). Robert Capa ou Henri Cartier-Bresson eux-mêmes ne faisaient pas des photos « au talent » et utilisaient des techniques de quantification de la lumière.
Croire qu'on peut s'en passer et produire des images de qualité est un mythe urbain pas très éloigné de la pensée magique...
IMPORTANT : cette formation est la même que celle que nous avons précédemment publiée sur notre ancien site de formation en ligne et dont vous possédez l'accès à vie si vous l'avez déjà acheté. Il est donc inutile de la payer à nouveau.