En lumière mixte, c’est la question de l’atmosphère globale de l’image qui est décisive. A quoi bon aller travailler avec un flash en plein air, ou dans un bel appartement, si ce n’est pour montrer aussi une partie du lieu où nous shootons ?
On va donc travailler sur le « mood », déterminer une « histoire » pour le lieu où s’inscrit la scène. En gardant à l’esprit que plus on réduira l’importance de la lumière naturelle, plus les ombres auront de l’importance, plus l’image sera sombre et plus l’atmosphère deviendra dramatique. Inversement, plus on donnera d’importance à la lumière continue, plus l’image finale sera «fashion» et naturelle.
Vous devez donc décider, en fonction de la mesure opérée au posemètre (mesure spot en lumière réfléchie sur le ciel s’il est visible et mesure en lumière incidente sur le sujet) du rôle que vous allez attribuer à la lumière continue. En le diminuant de 3 IL vous créerez une nuit américaine et en l’augmentant de 3 IL, les parties directement exposées deviendront parfaitement blanches. C’est au cœur de cette amplitude de 6 IL que tient toute l’histoire de votre cliché.