et il faut en passer par le développement pour la transformer en monochrome. Mais le noir et
blanc doit se penser à la prise de vue, pas au développement.
Vous avez probablement dans vos archives des centaines de clichés que vous avez développés
en noir et blanc. Il y a fort à parier que beaucoup d’entre eux n’étaient pas prévus pour cette
destination au moment de votre prise de vue, mais que vous les avez trouvés « plus jolis » en
monochrome.
En effet, la désaturation complète a l’énorme avantage de masquer les erreurs
d’harmonie de couleurs (cf. Manuel de photo Tome 1 pp. 69-72 et Manuel de photo Tome 2
76-85).
Pourtant, le noir et blanc ne fonctionne bien que s’il comprend des rapports de proportion
cohérents entre toutes les valeurs de noir, de gris et de blanc. Comme les harmoniques en
couleur.